Un petit bout de temps que je ne me suis pas connecté, faute de temps et faute de connexion. J’en suis désolé, à chaque fois je me suis dit qu’ « il faut que je j’écrive ça ou ça, que je mette cette photo, que je prenne cette photo… » et rien. Surtout que j’ai fais des promesses et que je ne peux pas les tenir… Bref, je suis bien vivante et ultra prise en ce moment.
Ce que je peux dire, en surplus ou en coup de vent, c’est que je sais faire des pickles en conserves, des pâtés de volailles au Brandy (qui déchirent), des madeleines, des financiers, des Bundt cake au Grand-Marnier, des cookies au chocolat blanc et à la pistache, et que bientôt je vais me lancer dans la charlotte et ses biscuits à la cuillières➝➝ maison. Sans parler du reste; ces expériences réussies m’ont ouvertes des portes…profondes.
En gros, lorsque j’ai un peu de temps, même tard, je me défoule dans ma cuisine et ceci est ma CAROTTE de travail arbeit-arbeit. Le gros point lorsqu’on veut cuisiner est de trouver les bons éléments. Chose qui, aprés ma trentaine récente (j’aime bien le préciser) j’ai eu des envies (qui m’ont prises d’un coup fouet–comme d’habitude) en me disant : « merde alors, à défaut de ne pas avoir la maison de la trentenaire avec voiture, sac de grande marque et bague en diamant, je devrais au moins avoir la ménagère-cuisinière qui va avec mon âge ». Les meilleurs confitures se font dans les vieux pots, laisser moi donc me pâmer dans ma vieille rhétorique.
C’est ce que, avec du recul, j’ai dû avoir dans la tronche à ce moment là. Enfin, mon envie de cuisine et de linge n’est pas nouvelle bien que cette fois ci, j’ai désiré en plus concret.
Au passage – Il faut bien dire qu’il y a des caractéristiques sur l’âge, précisément sur tous les outils qui s’attachent à l’âge. On a tout de même en conserve le fait qu’il faille au moins avoir fait, avoir chez sois et avec sois et avoir tout court. J’espère que vous me comprenez je ne me relis pas.
Donc, moi, je n’ai pas tout ce qu’il faut pour être une bonne trentenaire bien réglée. Je fais plutôt partie de celles et de ceux qui se rendent compte que les 30 ans sont là et que cela ne change rien, qu’on garde nos vieux appart’ parce qu’on a pas le choix, qu’on a toujours pas d’enfants (hey, on a encore le temps quand même) et qu’on a rien de tout ce que l’on doit avoir, chez sois, en sois presque.
A part ce point, grand certes, j’ai commencé à jongler entre l’habitude de la débrouille et la flagrante évidence d’obtenir un minimum de nouveau quand même. Le fait d’être expatriée charge un peu plus le propos, surtout quand on se rend compte de ses manies françaises…comme le fait de chercher une terrine, en exemple*.
Donc, sachez que dans mes recherches, une terrine est dure à trouver surtout à moins de $60-70 et que là, il vaut mieux être un peu plus souple dans son imaginaire (comme se rabbatre sur un pot à soupe à l’oignon à $5) et qu’aprés avoir les ustensiles (en parcimonie) on pense à une nouvelle cuisne, en taille, en fait, un nouvel appart’.
Je finis en noeud de boudin, je vous l’accorde.
Bon allez, à plus tard, j’espère avec des photos!
* : et bien si vous avez des plans à NY de terrines ou de cooking supplies qui valent le coup d’être vus, je suis PRENEUSE.
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